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Le réveil des dieux

Entendez-vous souffler ce vent norvégien, porteur d'un secret vieux de 3 000 ans ? Il contourne les géantes rocailleuses, défie les forêts de sapins et les eaux troublées, urgé de vous transmettre son témoignage... car aux frontières de Bergen, autrefois préservé dans des glaciers, le livre de La Völva a été ouvert. Les âmes des divinités et autres créatures nordiques prisonnières de ses pages peuvent dorénavant être relâchées sous le ciel, pour répondre à la promesse de l'inéluctable.

Le destin déploie sa main et vous dévoile son jeu, et quand vos yeux constatent votre défaite, vous comprenez enfin la vanité de votre combat.

Intrigue en cours — Le temps est bien choisi pour vous duper : Le destin vous punis d’avoir voulu vous en détourner, entendez-vous son rire moqueur ?... Sachez que jamais il ne vous laissera en paix.
NB — Forum inspiré de la mythologie nordique | divinités et créatures mythiques réincarnées. Nous sommes en automne 2020 ; rps ultérieurs à la date actuelle prohibés, mention "flashback" pour les rps antérieurs.
à l'honneur
les attendus
— Everybody knows that the dice are loaded —
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Stranger, we will get along together - Tamsin.
Emilie Hawke
Emilie Hawke
Humaine
crédits : Lemon Tort
LOCALISATION : Oslo
ORBES : 104
misères : 23
Dim 1 Nov - 17:44
Emilie Hawke.
Emilie Hawke était une femme complètement perdue, n'arrivant pas marcher debout sans la peur au ventre. En dehors des cours qu'elle suivait, elle ne sortait jamais de sa vie, c'était impossible pour elle et pourtant, les démons qui la poursuivaient, vivaient tous dans cette foutue maison. La jeune femme n'agissait que par instinct et douleur. Les choses n'allaient pas en s'arrangeant, l'homme qui l'avait enfermé dans ce cauchemar à la manière d'un furieux pervers narcissique avait bien réussi à son coup. Désormais, elle était seule, complètement seule. Ses amis l'évitaient et ses parents l'avaient renié, ou presque. En tout cas, c'était tout comme. Elle n'avait aucune porte de sortie alors même si Aleister ne faisait plus vraiment partie de sa vie, son fantôme rôdait et ses amantes affluaient toujours. Un peu comme si elle était toujours sa femme. Son geôlier était loin mais les chaînes de son boulet assourdissaient ses tympans, même en pleine nuit.

Cela faisait longtemps qu'elle avait pris cette routine très au sérieux. Marchant tel un fantôme, elle se traîna jusqu'au toilette pour se soulager. Comme toujours, elle jeta un regard derrière son épaule avant de s'enfermer dans la petite pièce. Evidemment, elle était complètement seule dans cette grande maison. Terminée, elle sortit et alla faire ses ablutions matinales. Samedi était une journée qu'elle n'appréciait plus comme avant, prenant cette journée comme une sorte de porte à faux où il fallait rester vigilente. Soit d'une visite éventuelle soit d'un rêve éveillé douloureux. Enfin débarrassée des traces de la nuit, elle s'était habillée d'un pantalon de jogging pour s'apprêter à aller couleur suivi d'un t-shirt à manche longue estampillée par le sigle :Nike.

Parcourant le couloir jusqu'à la cuisine, elle fit couler le café et prit un yahourt ainsi qu'une cuillère pour prendre une cuillère. La fenêtre de la cuisine était ouverte sur le jardin arrière. C'était agréable mais elle n'avait pas tondue la pelouse depuis des semaines et plus elle poussait et plus, elle avait la flemme. Le crachottis de la cafetière la fit sursauter et dans le mouvement, elle remarqua quelque chose d'inhabituelle. Le reflet d'un rayon de soleil avait attiré l’œil de trentenaire vers une carlingue qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Fut un temps, elle n'aurait pas eu l'impression qu'on violait son intimité. Elle aurait été voir gentiment la personne qui squattait pour lui faire connaissance et éventuellement ouvrir un peu plus son terrain qui ne servait pas à grand chose jusqu'à présent. Or, aujourd'hui, elle s'attendait à tout et à rien mais jamais dans le côté positif. Emilie n'avait plus rien en elle de positif. Et ce n'était que de sa faute.

Le cœur battant, anticipant une nouvelle venue impromptue visant à lui rendre encore plus la vie difficile, elle enfila ses baskets de courses à pieds et sortie avec une veste polaire grises. Les bandes jaunes fluorescentes au niveau de sa taille et de ses bras lui servaient de sécurité pour les véhicules qu'elle pouvait croiser sur son chemin. Dans son jardin, elle écrasait les hautes herbes sous son poids et traversa ce dernier. Plus elle approchait et plus elle se demandait ce qui avait bien poussé cette personne à se poser là. D'accord, son jardin faisait peine à voir mais il ne faisait pas complètement inhabité. Une dizaine de mètres plus tard, elle arriva devant la camionnette et tapa timidement sur la plus grande porte, vers l'arrière. Elle ignorait ce qui pouvait bien s'y cacher mais il n'était pas question qu'elle n'aborde pas le sujet d'un terrain privé.

- Y'a quelqu'un ? Lâcha t-elle un peu fort. Il était tôt, dans les six heures du matin. Sa voix résonna.
Tamsin Khan
avatar
Humaine
ORBES : 523
misères : 63
Sam 7 Nov - 15:09
Stranger, we will get along together.





La sonnerie retentit, un brouhaha notoire se fit entendre, et le professeur éleva la voix pour signaler que les copies du devoir devaient être rendues vendredi prochain, dernier délai. Mais la moitié de la classe était partie, pressée d'arriver à la cafétériat pour être sûr d'avoir des paninis, et Tamsin termina de remballer ses affaires soigneusement dans son sac. Elle se leva et sortit de la salle, se retrouvant dans un couloir sombre, dans lequel la lumière ne marchait plus. Elle se rendit vers son casier, les pensées obstruées par ce devoir qu'elle n'avait pas envie de faire. Il n'y avait personne autour d'elle, tout était silencieux, et c'était dans ce genre de moment qu'elle se sentait le mieux. Elle glissa ses livres dans son casier, le referma, sans se souvenir du code de son cadenas, et sortit. Il faisait nuit dehors, le parking était vide, elle avait manqué le dernier bus et son coeur s'affola à l'idée qu'elle soit obligée de faire les dix kilomètres qui la séparaient de sa maison. Et puis soudain la mémoire lui revint, elle n'était plus au lycée mais à la fac, et elle avait une chambre étudiante, pas loin. Elle glissa son sac sur son épaule et se dirigea vers le café le plus proche, mais sur le chemin un gros camion s'arrêta près d'elle. Un jeune homme, absolument craquant, se pencha parla fenêtre avec un grand sourire pour lui proposer de la ramener et elle accepter volontiers. Elle grimpa dans le véhicule, accrocha sa ceinture, et la conversation se lança autour du débat politique qui tournait à la radio. Près de cinq minutes plus tard, elle arrivait enfin devant chez ses parents. Elle remercia le chauffeur et descendit, en oubliant son sac, et fut accueillie par le chien qui courrait vers elle en jappant joyeusement. Depuis quand on a un chien ? La jeune femme attrapa la poignée de porte mais celle-ci resta immobile. Elle grogna et leva le poing pour taper dessus...

Toc toc toc. Tamsin ouvrit les yeux, presque en sursaut. Elle garda le silence, pas sûre que le bruit soit réelle. Elle l'avait sûrement rêvé, même si elle avait déjà oublié les images qui avaient proliférées dans sa tête. Elle leva les mains sur ses yeux pour les frotter et se retourna dans son lit, enroulée dans sa couverture. Y'a quelqu'un ? Ah. Ce n'était pas dans son rêve, donc. Elle se redressa et attrapa un gilet sur le côté, qu'elle enfila par dessus la chemise qui lui servait de pyjama. Elle chercha un pantalon pendant quelques secondes, mais à défaut de mettre la main dessus elle se dit tant pis, elle aurait froid aux jambes pendant quelques secondes. "Oui, une seconde !" répondit-elle. Mais qu'est-ce qu'on pouvait bien lui vouloir à une heure pareille ? Elle repoussa la couverture et attrapa la clé du camion, pour déverrouiller la porte arrière, là où ça avait frappé. Elle ouvrit l'une des portières, doucement, pour ne pas assommer la personne qui était derrière, et cligna des yeux en se faisant agresser par la lumière du jour. Elle passa une main au dessus de ses yeux, le temps qu'ils s'adaptent, et elle posa enfin un regard, endormi, sur l'inconnue qui se tenait devant elle. "Bonjour... Je peux vous aider ?" L'idée qu'elle puisse s'être posée sur un terrain privé ne lui avait pas frôlé l'esprit, et pourtant ce ne serait pas la première fois que ça arriverait. Elle avait même été délogée par les flics, une fois, en France. Probablement la pire expérience avec la police qu'elle avait pu avoir, tous pays confondus. Elle passa une main dans ses cheveux emmêlés, n'arrangeant pas leur aspect.

Psyborg.
Emilie Hawke
Emilie Hawke
Humaine
crédits : Lemon Tort
LOCALISATION : Oslo
ORBES : 104
misères : 23
Sam 14 Nov - 13:25
Différents fantômes traumatisaient la trentenaire à l'intérieur de sa demeure sans qu'elle ne sache comment l'en exorcisait totalement. Ces nombreux efforts pour s'en sortir l'avaient conduites à sortir plus souvent, loin de cette prison dorée, à reprendre ses études et à marquer son premier extérieur comme étant une femme libre. C'était bizarre d'utiliser ces termes pour elle-même puisqu'elle ne se souvenait pas du jour premier jour de son emprisonnement, celui où elle avait commencé à l'aimer ? Celui où il l'avait demandé en mariage ? Le jour où il avait réussi à l'isoler complètement de sa vie à elle ? Elle prit une profonde respiration, trouvant sa routine plutôt rassurante, l'éloignant le plus possible de cette demeure.

En parfaite solitaire, elle fermait les yeux pour ignorer les frissons de peur qui la paralysaient jusqu'à ce qu'elle remarqua quelque chose d'inhabituelle. Elle s'était tellement laissée absorber par ce qui l'entourait à l'intérieur qu'à l'extérieur, tout était à refaire, jusqu'à l'entretien de la limitation de sa propriété. La camionnette qui était parqué à l'arrière de son jardin eut raison de sa curiosité pour enfiler sa veste et de franchir les nombreux mètres qui la séparaient de l'inconnu le plus total. Méfiante ceci dit, elle toqua. Son éducation, mêlant respect et patience, jouait beaucoup sur son tempérament déjà terriblement soumis à l'enfer auquel elle était confrontée.

N'entendant pas de bruit à l'intérieur, elle se demanda si ce n'était un véhicule laissé à l'abandon. Dans le doute, elle interpela d'éventuel squatter. « Oui une seconde ! » Sur ces mots, étouffés par la carlingue, elle en déduisait quand même que c'était une femme à l'intérieur. Elle recula quand même de quelques pas tout en consultant sa montre. Le revers de sa manche était repliée quand elle se rappela qu'il était très tôt peut-être pour venir réveiller quelqu'un. Cela dit, elle était sur sa propriété et elle était en droit de s’interroger sur cette présence indésirée, - et surtout, inconnue. Elle avait de la place oui, c'est certain, mais là n'était pas le propos.

- Bonjour... Je peux vous aider ?
La brune avait encore les marques de son oreiller sur sa joue et le regard encore groggy. A la question, Emilie se calma mais pas tant que ça. La jeune femme semblait réellement ne pas savoir ce qui se passait. Pendant qu'elle passait une main dans ses cheveux, la brune réalisait sûrement l'allure qu'elle offrait à la blonde. C'était mignon, adorable, même. Toujours méfiante : « C'est plutôt à moi de vous poser la question. Vous êtes sur ma propriété. » retourna la blondinette en montrant la maison et la démarcation de propriété un peu plus bas, qui reprenait tout juste, un peu plus haut.

Pourquoi réagir de cette manière ? Emilie n'était jamais sereine dès qu'elle voyait une femme. En général, c'était souvent des amantes en quête d'argent soit pour sa survie, soit pour l'enfant que son ex-mari avait eu l’indécence de planter sa graine. Elle croisa les bras à cette pensée, en reculant à nouveau : « C'est mon mari qui vous envoie c'est ça ? Il n'habite plus ici. »
Tamsin Khan
avatar
Humaine
ORBES : 523
misères : 63
Dim 22 Nov - 14:22
Stranger, we will get along together.





« C'est plutôt à moi de vous poser la question. Vous êtes sur ma propriété. » L'esprit embrouillé, Tamsin porta les mains à son visage pour le frotter légèrement. Elle les rabaissa une seconde après et suivit les indications de la blondinette, déterminant alors les limites du terrain. Et soudain, la compréhension se dessina sur son visage. "Fuck..." Elle soupira légèrement, reposant sur la jeune femme qui lui faisait face un regard désolé. "Je suis sincèrement désolée, je ne savais pas. Je suis arrivée quand il faisait nuit et je n'ai pas vu votre maison, ça avait juste l'air... Sauvage." Pour ne pas dire bordélique. Ou désert. Ou pas entretenu. Mais il était vraiment que maintenant qu'il faisait jour, le terrain apparaissait plus comme un jardin que comme un vieux champ abandonné. Un jardin très mal entretenu qui n'avait probablement pas été tondu depuis un long, très long moment, mais un jardin quand même. Et Tamsin n'avait pas particulièrement envie que la propriétaire de ce jardin appelle la police, d'autant plus qu'elle n'avait plus son passeport.

"Je..." « C'est mon mari qui vous envoie c'est ça ? Il n'habite plus ici. » Un léger blanc s'installa entre elle, qui sous-pesait la pression entre les deux femmes. Tamsin dans l'incompréhension, et l'inconnue dans une méfiance qu'elle reconnaissait à son regard. L'ébéniste avait le même regard lorsqu'il s'agissait de Célian. "Votre mari... ?" L'anglaise imagina toute sorte de scénarios, à base de tromperie, de mensonges, de disputes, de plaintes en cours, peut-être de divorce, mais rien de si violent que ce qu'était la réalité. "Non, je ne connais pas votre mari. Je suis désolée, j'ai vraiment pensé que c'était un endroit sauvage. Je... Regardez." Elle repoussa les deux portes arrières du véhicule, laissant entrevoir l'intérieur de sa maison roulante. Tout était en bois, un grand lit arrivait sur le bord des portières, quelques caissons de rangement, beaucoup de décorations à l'intérieur, et du matériel pour travailler le bois. "Je suis ébéniste, je profite du fait que je n'ai pas besoin de bureau pour faire un petit tour du monde, et parfois... Et bien, je confonds une zone sauvage avec un jardin... Broussailleux. Mais je vous assure que je ne pensais pas à mal, je vais m'en aller, ne vous inquiétez pas. Et si il faut vous dédommager pour la nuit, ce n'est pas un problème. Je ne veux juste pas d'ennuis..." Elle n'avait pas envie d'appeler Caleb pour qu'il vienne la chercher au poste comme une adolescente qui venait de voler dans une quincaillerie.

Psyborg.
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