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Le réveil des dieux

Entendez-vous souffler ce vent norvégien, porteur d'un secret vieux de 3 000 ans ? Il contourne les géantes rocailleuses, défie les forêts de sapins et les eaux troublées, urgé de vous transmettre son témoignage... car aux frontières de Bergen, autrefois préservé dans des glaciers, le livre de La Völva a été ouvert. Les âmes des divinités et autres créatures nordiques prisonnières de ses pages peuvent dorénavant être relâchées sous le ciel, pour répondre à la promesse de l'inéluctable.

Le destin déploie sa main et vous dévoile son jeu, et quand vos yeux constatent votre défaite, vous comprenez enfin la vanité de votre combat.

Intrigue en cours — Le temps est bien choisi pour vous duper : Le destin vous punis d’avoir voulu vous en détourner, entendez-vous son rire moqueur ?... Sachez que jamais il ne vous laissera en paix.
NB — Forum inspiré de la mythologie nordique | divinités et créatures mythiques réincarnées. Nous sommes en automne 2020 ; rps ultérieurs à la date actuelle prohibés, mention "flashback" pour les rps antérieurs.
à l'honneur
les attendus
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In the darkest night - Caleb Odegärd
Thyra Eldr
Thyra Eldr
Elfe noire
crédits : Sally (vava), Tumblr (gifs)
réincarnation de : Nerea, générale des armées d'elfes noirs
LOCALISATION : Où son travail la mène
PROFESSION : Avocate
ORBES : 167
misères : 19
Mer 11 Nov - 16:14

In the darkest night

Les clients ne manquaient jamais et cela faisait plusieurs jours que le prochain client de Thyra Eldr se languissait d’obtenir une réponse positive à sa requête. Ce qu’elle venait de lui apporter aujourd’hui et elle comptait bien s’atteler sur sa défense dès ce soir. Le dossier de son nouveau client en mains, Thyra rentra chez elle et s’installa immédiatement dans son bureau. Elle feuilleta les pièces du dossier une par une. Son client était un trafiquant d’art, rien de bien exaltant. Elle voyait déjà se profiler dans son esprit plusieurs défenses possibles jusqu’à que ses yeux se posèrent sur une page bien plus ancienne que toutes ces feuilles immaculées. Ce devait être l’une des pièces à conviction que son client avait réussi à sauver et dissimuler avant que les autorités l’attrape. Thyra avait son avenir entre ses mains. Un mot, un coup de fil, un simple geste de sa part et elle anéantissait sa réputation et sa vie. Bien entendu, elle n’allait rien en faire. Elle n’allait pas ruiner sa propre réputation et encore moins son gagne-pain si fructueux. Cependant, par professionnalisme – et par curiosité – elle se devait de connaître sur le bout des doigts chaque pièce du dossier, donc elle se mit à lire cette page dont l’auteur retraçait la vie d’une sanglante guerrière dont Thyra eu à peine le temps de lire son nom en bas de page avant de ressentir une fulgurante douleur à la tête. Une douleur si violente qu’elle en tomba de sa chaise comme si elle venait réellement de recevoir un coup de poing en plein visage. Ce n’était que le début. A chaque fois que Thyra tentait de se relever, elle ressentait d’atroces souffrances à l’intérieur d’elle au point de se tordre de douleur. Elle se débattit sauvagement contre elle-même, s’accrochant désespérément à tout ce qu’elle pouvait pour tenir, dans l’espoir de pouvoir atténuer cette souffrance, de pouvoir se relever, appeler à l’aide. Pour pouvoir survivre. Elle lutta de toutes ses forces et pendant des heures durant, Thyra ne lâcha pas le morceau jusqu’à que la mort assenée par la nouvelle venue en décida autrement. Thyra tomba, raide morte.

Le bureau était méconnaissable. Tout était sens dessus dessous lorsque Marc Eldr arriva après la bataille. Il était rentré à la maison depuis une trentaine de minutes, mais apeuré par le boucan et les hurlements inhumains provenant de l’étage, il n’avait pas bougé. Abandonnant lâchement sa femme au mystérieux et triste sort qui se déroulait là-haut, il n’avait daigné monter quand tout redevint silencieux. Il retrouva sa femme, assise par terre, méconnaissable : habits déchirés, corps griffé et égratigné à plusieurs endroits où ne tarderait pas à apparaître des bleus, des cheveux en bataille et des yeux si absents que Marc en eu la chair de poule. Toutefois, il prit son courage à deux mains et s’agenouilla auprès d’elle pour lui parler, lui dire des mots doux, la rassurer et communiquer avec elle pour chercher à comprendre ce qui venait de se passer. Mais Thyra n’était plus là. Son corps n’était plus qu’une coquille vide. Désormais, réceptacle d’une créature mythologique qui en prenait difficilement possession. Assaillie par le flux massif d’informations, la générale des elfes noirs refaisait doucement surface. Ce fut le son désespéré - et exaspérant – de la voix du mari l’appelant Thyra qui finit par la réveiller. …Fais le taire !

« Thy… Thyra… que… Qu’est-ce que… cof cof… tu fais ?! » Le pauvre homme avait du mal à parler, car une main vigoureuse lui enserrait la gorge.

« Thyra n’est plus. Je viens de la tuer et je ne vais pas m’arrêter en si bon chemin si tu ne cesses pas immédiatement de geindre ! » pesta-t-elle en relâchant Marc. Ce dernier recula, effrayé et totalement perdu. Il ne comprenait rien à la situation et continua de lui parler comme si elle était sa femme, malgré le regard assassin qu’elle lui lançait. Il l’irritait et plus il parlait plus il aggravait son cas. Dorénavant, elle était sa femme. A lui. Sa possession. Elle, Nerea, appartenant à un homme si faible ?! Un homme qu’elle n’avait pas choisi, qui avait peur d’elle et qui n’arrêtait pas de pleurer comme un bébé ?! C’était répugnant, révoltant et inacceptable ! Entrant dans une rage folle, Nerea laissa éclater sa colère en se jetant sur cet homme. S’il la voulait comme femme, comme épouse, comme un être à part entière qu’il le prouve maintenant et se montre digne d’elle. Pour la mériter, il fallait se battre, sortir les crocs et faire ses preuves. Un violent combat devait avoir lieu, il n’en fut rien. D’un coup de pied, Nerea projeta Marc dans le couloir. Elle avança vers lui lentement. Plus elle avançait, plus cet homme la suppliait en sanglotant et plus il l’agaçait. En deux enjambées, elle l’attrapa et les revoilà luttant ; l’un pour se battre l’autre pour survivre jusqu’au coup de trop qui fit dégringoler l’humain dans les escaliers.

Nerea rompit le soudain silence ambiant en descendant calmement les escaliers. Arrivée aux pieds de ce qui n’était plus qu’un corps inerte, elle leva son pied pour écraser ce visage larmoyant lorsque la générale réfléchie en elle rappela ses pulsions à l’ordre. Elle se trouvait à Midgard et non pas à Svartalfheim. Ici, les choses fonctionnaient différemment. Nerea ne pouvait pas assouvir sa soif de sang et terminer magistralement sa punition. Sur cette Terre, elle serait suspectée, arrêtée, humiliée, enchaînée et privée de ses libertés. A peine arrivée, elle ne pouvait pas se mettre en danger sans avoir trouver les siens. Il fallait donc qu’elle dissimule et cache la vérité. Devait-elle faire croire à un accident ou bien tout faire disparaître ? Toutes les précieuses connaissances de Thyra entrèrent alors en jeu et lui permirent de prendre une décision. Dommage qu’elle l’ait anéantie, elle aurait bien aimé cette femme. D’un regard indifférent et d’une maîtrise à toute épreuve, Nerea alla s’emparer du téléphone le plus proche et composa le numéro d’un des criminels que Thyra avait défendu. Ce dernier allait pouvoir être quitte en lui rendant service.

« Allô ? »

« C'est moi. J’ai besoin de mon service. Maintenant. »

« … Où ça ? »

Elle lui donna l’adresse, raccrocha, laissa tomber le téléphone au sol et, d’un coup, elle écrasa son talon aiguille sur l’écran de toute ses forces. Le gadget réduit à néant, Nerea alla se servir un verre de whisky. Elle s’assit sur l’un des fauteuils du salon et patienta sagement l’arrivée imminente de l’ancien client de Thyra. Ce dernier ne devrait avoir aucun mal à trouver la maison de l’avocate, excentrée du centre ville et située sur les hauteurs d'Oslo, cette maison de luxe moderne à étage était quasiment une des seules du coin. Il pourrait entrer sans problème, car la porte d’entrée n’avait pas été verrouillée. Sale manie du défunt mari de Thyra dont Nerea observait le cadavre gisant sur le marbre blanc. Le hall au plafond cathédral était désormais d’un blanc beaucoup moins immaculé que de départ. Nerea n’en avait que faire de la décoration, de ce qu'elle venait de faire et encore moins de l'apparence qu'elle avait. Elle restait juste là, dans ce royal fauteuil en savourant cette liqueur humaine inconnue tout en profita pour s’acclimater à ce nouveau corps et bien assimiler les vagues d’informations de l’esprit de Thyra.

Caleb Odegärd
Caleb Odegärd
Dragon
réincarnation de : Samaël, illustre dragon et commandant d'une grande armée.
LOCALISATION : Bergen
PROFESSION : Tueur à gage
ORBES : 1533
misères : 198
Mer 11 Nov - 20:37
In the Darkest Night
—  J’aimerais qu’à l’avenir tu ne donnes pas mon numéro à tes contacts aux influences douteuses. Caleb.

Le rire du plus jeune résonna à travers le combiné et finit de vexer son vieil ami. L’air ronchon qu’il arborait était tout à fait imaginable, alors que sa voix se timbrait d’une autorité paternelle qui ne lui seyait pas. Le dragon humecta ses lèvres, tentant de trouver un endroit bien plus calme pour écouter plus attentivement ce que son acolyte avait à lui dire. Ses céruléennes, rieuses et espiègles, se ternirent d’un voile bien moins enthousiaste à l’entente de ses propos. Il fronce les sourcils et souffle d’une voix peinte d’une puissance qui surpris son allié :

— Adresse.

Harald lui fournit le peu d’informations qu’il avait pu glaner au sujet de ta personne. Certes, il ne désirait guère s’embarquer dans les histoires louches du dragon et se voir confisquer son statut privilégié qu’il avait obtenu sans grands efforts. Caleb était assez ingénieux pour ne jamais se faire prendre et le fait qu’il ait pu donner le numéro du plus vieux au lieu du sien n’était qu’un tour enfantin qu’il s’employait à réitérer dès que ça lui chantait.

Caleb enfourcha sa moto, obtenue avec l’aide d’un héritage dont il n’était pas le légitime successeur, mais ce n’était qu’un détail. Le moteur ronronna et lui offrit une décharge d’adrénaline qui lui arracha un sourire espiègle. Le casque aux abonnés absents, le jeune homme fit un signe furtif à ses amis de fortunes dont il aurait oublié le nom le lendemain et se dirigea promptement à la baraque de riche que possédait cette avocate aux dents acérées. De son souvenir, le requin qui lui avait servi une victoire sur un plateau d’argent ne pouvait envier l’élégance et la gloire que l’on allouait aux guerriers émérites sur les champs de bataille. Alors que son corps, svelte et parfaitement dessiné, lui avait offert des préjugés incongrus, c’est la ténacité et l’esprit de la jeune femme qui l’avaient convaincu. Alors qu’importe, s’il avait perdu ou gagné cette affaire sans intérêt… elle avait obtenu le maigre respect qu’il n’offrait qu’en de rares occasions et c’est sans rechigner qu’il se dirigeait chez elle pour enfin payer sa dette.

Il se gare dans l’allée, la moto à peine éteinte. Il pouvait encore entendre le bourdonnement incessant de la ville qui défile sous son regard affuté. Ses céruléennes s’attardent sur la bâtisse et franchissent la pénombre alors qu’il observe, avant même de s’annoncer… l’état de la scène macabre qui lui était réservée. Il entrouvre les lèvres, surpris de voir une aura aussi ardente alimenter un corps qu’il avait autrefois connu comme étant humain… cela ne pouvait signifier qu’une seule chose : tu n’étais plus celle que tu prétendais être.

Il frappe une fois à la porte et entre sans attendre de réponse, un sourire sur les lèvres pour t’offrir toute l’hospitalité qu’il ne recevrait probablement pas. Il écarte les bras d’un geste théâtral alors qu’il s’avance tout en prenant garde à ne pas souiller la « scène » morbide qui s’étalait sans élégance sur le marbre blanc :

— Je suis là, comme convenu. Alors je m’attendais à un accueil plus chaleureux. Mais je dois admettre que le rouge te sied au teint plus que le blanc.

Il mime une grimace de dégoût. S’arrêtant non loin du corps et le désignant de son index avec un dédain qu’il ne parvenait pas à exprimer :

— J’ai toujours su qu’il n’était pas fait pour toi. Il fallait bien que sa lâcheté lui soit fatale…

Il fronce les sourcils et plisse les lèvres. Ses paroles inondaient le silence lugubre de la pièce et il tentait d’en prendre le contrôle, sans jamais déposer ses cobalts dans les tiens. Sans jamais effleurer ton regard et lui imposer une offense que tu ne désirais pas. Il n’avait pas encore assez analysé la situation pour se permettre d’être empathique, hypocrite et toutes ces sensibleries que les humains adoraient porter comme le rôle de leur vie.

—Alors. Je dois savoir comment. Et peut-être… Il fronce les sourcils et remonte enfin son regard dans le tien. Le blanc ne parvenait pas à illuminer ton expression et quelque chose de bien plus terrifiant trônait dans tes iris. Les paillettes de malice qu’il avait tant apprécié lors de sa première rencontre avec ton corps d’emprunt avaient déserté leur foyer… il ne parvenait pas encore à définir l’aura qui assiégeait désormais ce royaume qui n’était pas tien, un sentiment étrange de mélancolie et d’exaltation lui enserrait le cœur et prodiguait une sorte d’euphorie à tous ses membres.

—Pourquoi.

Et, bien qu’il parût fuyant dès son entrée et accaparait l’espace de toute la comédie grotesque qu’il pouvait jouer… Il plonge un regard serein dans le tien, s’y plongeant fermement alors qu’il sent avec effroi qu'il n'en reviendra pas de ces énormes yeux d'enfant sorcière qui conjuguent la souffrance et la haine, la hideur et la beauté. Un regard de Méduse… parfaitement paradoxale alors qu’il savait pertinemment que la mythologie grecque se battait d’ironie avec la nordique.

Thyra Eldr
Thyra Eldr
Elfe noire
crédits : Sally (vava), Tumblr (gifs)
réincarnation de : Nerea, générale des armées d'elfes noirs
LOCALISATION : Où son travail la mène
PROFESSION : Avocate
ORBES : 167
misères : 19
Lun 16 Nov - 10:30

In the darkest night

On frappa à la porte et un jeune homme entra d’un geste théâtral en ouvrant grand les bras. Nerea ne bougea presque pas. Uniquement un léger haussement de sourcil, le regard fixé sur le nouvel arrivant au-dessus de son verre de whisky et un sourire au coin des lèvres. Elle aussi préférait nettement plus le rouge que le blanc, par contre pour l’accueil il pouvait toujours rêver. Elle ne l’avait pas fait venir pour ça, mais qu’il y mettre une pointe d’humour noir ne la dérangea pas. Nerea ne pouvait qu’être d’accord avec lui. Ce type n’était pas à la hauteur de Thyra et encore moins de la sienne, mais de ce qu’elle avait pu glaner comme informations, Thyra l’avait justement choisit pour ça et non pas par amour. Simplement et purement par utilité, plaisir passager et cupidité. Tout avait été calculé.

Intéressant… pensa-t-elle en regardant Caleb. Cet homme correspondait en tout point au souvenir qu’en avait Thyra en plus affirmé et réfléchi. Elle avait bien remarqué qu’il ne l’avait pas regardé une seule fois dans les yeux depuis son entrée. Typique des gens pas net. Lâche ? Apeuré ? Non, loin de là. Son attitude suggérait tout le contraire. Prudent. Méfiant. Méticuleux. De la même trempe qu’elle ? Peut-être bien. En réalité, elle n’en avait que faire. Cela lui faisait ni chaud ni froid, la seule chose qui l’importait c’était qu’il fasse son travail correctement. Ainsi il serait débarrasser tous les deux : lui de sa dette et elle de se boulet qu’elle devait traîner même mort. C’était pour cela qu’elle le laissa monologuer alors qu’elle restait assise sur le fauteuil en observant le moindre de ses gestes comme un prédateur jaugeant sa proie. Qu’il n’allait pas être si tout se déroulait comme elle l’entendait. De toute façon, elle avait besoin de lui, donc elle allait faire en sorte que tout se passe bien. C’était dans leur propre intérêt.

Nerea termina son verre de whisky d’une traite. Le comment et le pourquoi de ce carnage ? Mark Eldr pleurait comme un bébé et ça l’avait agacé. Il la proclamait sienne alors que ce n’était pas le cas. Thyra n’était plus, car Nerea apparaissait toujours en entraînant la mort avec soi. Tant de pourquoi et de raisons qu’un humain ne pouvait pas comprendre et qu’il n’avait pas à connaître. Alors malgré le plaisant et profond regard d’acier que Caleb lui lança et qu’elle soutint avec grand plaisir, il se contenterait des faits et de ce que la générale accepterait de lui dire.

« Tu as bien grandit depuis la dernière fois. »

D’un pas affirmé, Nerea se leva pour se joindre à Caleb et observer de plus près son œuvre. Elle n’avait aucunement l’intention de se plonger dans les souvenirs de Thyra et n’exprima que de l’indifférence. Ce serait probablement son plus grand défaut et problème ici.

« On s’est disputé. Violemment, comme tu peux le constater. On en est venu aux mains jusqu’à qu’il perde l’équilibre et dégringole des escaliers. Quand je l’ai rejoint, il était déjà mort, il n’y avait rien à faire. Tu me semblais plus à même de régler la situation avec moi que la police. Ils se ferraient une joie de cet incident et je ne compte aucunement le leur accorder. »

Nerea se tourna vers lui d’un regard dur et ferme. Que cela soit aussi clair que de l’eau de roche, elle n’accepterait ni refus ni erreur de sa part. De toute façon, il n’avait pas d’autre choix s’il voulait s’acquitter de sa dette et être débarrassé.

« Sois irréprochable. »

Aussi irréprochable qu’avait été la défense de Thyra pour sa liberté conservée. Elle exigeait la même chose.

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