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Le réveil des dieux

Entendez-vous souffler ce vent norvégien, porteur d'un secret vieux de 3 000 ans ? Il contourne les géantes rocailleuses, défie les forêts de sapins et les eaux troublées, urgé de vous transmettre son témoignage... car aux frontières de Bergen, autrefois préservé dans des glaciers, le livre de La Völva a été ouvert. Les âmes des divinités et autres créatures nordiques prisonnières de ses pages peuvent dorénavant être relâchées sous le ciel, pour répondre à la promesse de l'inéluctable.

Le destin déploie sa main et vous dévoile son jeu, et quand vos yeux constatent votre défaite, vous comprenez enfin la vanité de votre combat.

Intrigue en cours — Le temps est bien choisi pour vous duper : Le destin vous punis d’avoir voulu vous en détourner, entendez-vous son rire moqueur ?... Sachez que jamais il ne vous laissera en paix.
NB — Forum inspiré de la mythologie nordique | divinités et créatures mythiques réincarnées. Nous sommes en automne 2020 ; rps ultérieurs à la date actuelle prohibés, mention "flashback" pour les rps antérieurs.
à l'honneur
les attendus
— Everybody knows that the dice are loaded —
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ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où ...
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Bad romance ~ Ft. Emilie Hawke
Aleister Hawke
Aleister Hawke
Elfe noir
crédits : Epic
réincarnation de : Mhurmur, Elfe noir
LOCALISATION : Oslo le plus souvent
PROFESSION : "Entrepreneur"
ORBES : 149
misères : 28
Jeu 12 Nov - 21:36


Bad romance ~ Ft. Emilie Hawke Tzfp

Bad Romance

9. 9 vies, comme les chats. 9 jours, comme le nombre de planètes dans le système solaire. Ou alors 9, comme les 9 jours d'enfer que Mhumur venait de traverser maintenant qu'il était de retour dans une enveloppe charnelle, même si celle-ci n'était à l'origine pas la sienne. La transition n'était pas du tout agréable et si un service RH était en charge de l'attribution des nouveaux corps, Mhumur n'aurait aucune hésitation à venir secouer les puces de la personne en charge de son dossier. Sincèrement, si, lorsqu'il était lui - enfin, le lui d'avant, l'elfe noir travaillant sous les ordres de Beledhelor, son roi - il s'était déjà parfois considéré comme une "mauvaise personne" alors le propriétaire originel de ce corps, Aleister, était une sacré petite ordure, et encore, Mhurmur mâchait ses mots. Chaque jour, il avait l'impression de découvrir une nouvelle atrocité commise par cet homme sans foi ni loi ni morale et il comprenait dans un sens un peu mieux la résistance et la force dont l'âme de l'occupant avait fait preuve lorsque Mhumur avait voulu prendre le contrôle. L'homme aimait sa vie telle qu'elle était, son petit train train, ses conquêtes, son argent, ... Il n'avait eu aucune raison de céder la place, enfin, selon lui. La bataille avait été si rude que Mhumur - bon sang, il allait devoir se faire au fait qu'il répondait désormais au nom d'Aleister, cela n'allait pas être de la tarte - en ressentait encore le contre-coup, de façon physique autant que mentale, même après 9 longues journées.

Le pire dans le fait d'habiter ce nouveau corps, celui d'Aleister ? Devoir interagir avec les gens de son passé. Tous aussi pourri que lui, ou presque, du moins, c'est l'impression qu'il avait eu. La journée de "travail" qu'il était allé effectuer deux jours plus tôt avait été des plus instructives, même si elle n'avait pas le moindre du monde été agréable : il avait pu constater que l'Humain était toujours aussi avide de tout, et surtout de ce qu'autrui possédait, et qu'en prime Aleister était particulièrement doué pour acquérir les biens appartenant à la base à une innocente victime. Devoir jouer les extorqueurs n'était clairement pas à son goût : soutirer des informations à un ennemi, d'accord, torturer un cible, oui, mais dérober et arnaquer n'importe qui juste pour le plaisir, ah ça non !  
Aujourd'hui semblait s'annoncer être une journée plus calme, malgré les nombreuses sonneries s'échappant de la boite surprenante portant le nom de "smartphone" : si c'était encore un des sbires d'Al, alors ces derniers ne devaient pas avoir compris le message lorsqu'il avait dit qu'il prenait quelques jours de "vacances" pour que ceux-ci lui lâchent un peu la grappe. Lorsqu'il avait jeté un oeil à l'écran plus tôt dans la matinée, il avait pu voir des messages provenant de diverses et différentes conquêtes, dont une qui semblait particulièrement insistante, clamant son amour à ce cher Hawke, déclarant qu'elle le débarrasserait de celle qui vivait de son argent sans jamais l'avoir accepté, ... Que d'élucubrations sans queue ni tête, Mhumur ne voyait pas du tout de qui elle parlait et préféra donc ignorer le tout, supprimant un par un chacun des sms reçus, avant de mettre son téléphone en silencieux, pour profiter d'un peu de calme pour remettre ses idées en place.

Une nouvelle sonnerie se fit entendre, résonnant à travers le loft, et l'homme fronça les sourcils, de mauvaise humeur à l'idée d'être une nouvelle fois dérangé. Ah, il semblerait que cette fois, cela venait de la porte d'entrée ! A grands pas rapides et chargés de mauvaise volonté, il alla donc ouvrir, d'un mouvement sec.

" - Quoi encore, vous voulez quoi ?! "

Et croisa ainsi un regard qui fit résonner en lui de nombreux souvenirs appartenant à Aleister, et la plupart mirent très mal à l'aise Mhumur, qui ne cautionnait pas le comportement d'Al. Oh non ... Voilà bien l'une des personnes qu'il n'avait pas du tout souhaité voir, vu le malaise qu'il avait imaginé ressentir - et qu'il ressentait actuellement ! - face à elle : Emilie Hawke, l'ex-femme d'Aleister, et sûrement la personne qui avait le plus souffert à cause de cet homme.

Halloween
Emilie Hawke
Emilie Hawke
Humaine
crédits : Lemon Tort
LOCALISATION : Oslo
ORBES : 104
misères : 23
Sam 14 Nov - 15:35


Bad romance ~ Ft. Emilie Hawke 1605364519-ezgif-2-742211d0bedd

Bad Romance


Emilie s'était très souvent demander si elle devait ou non rapporter les dernières petites choses qui appartenaient à son ex-mari. Dans le bureau qu'il utilisait avant d'avoir quitté la maison, il y avait que des choses qui n'étaient pas franchement nécessaire pour vivre, pas du tout urgentissime mais qui prenait beaucoup de place dans le deuil que voulait faire la divorcée. Le deuil d'un amour qu'elle devait se résoudre à enterrer et le deuil d'une vie qu'elle n'aurait jamais. Tous ces rêves qui étaient partis en fumée comme des défunts que l'on incinérait, il n'en restait plus rien. Plus rien. Ce matin, après coup, elle avait décidé de rendre une visite à Aleister dans le seul but de lui rappeler tout ça et puis aussi, lui rapporter le courrier qu'il n'avait pas fait transférer avant de partir. C'était un oubli, un oublie qu'Emilie pouvait concevoir mais pas ignorer.

Par choix, elle avait décidé de garder ce nom qui lui avait apporté autant de bonheur que de malheur, surtout de malheur. De la tristesse, de l'attente, des désirs inachevés, des besoins frustrés. Durant la journée, la jeune femme avait suivit l'emploi du temps de sa classe tel un robot en veille. Dans son sac, elle avait apporté ce petit tas d'enveloppe qu'elle avait d'abord rangé dans un coin et puis remises dans une pochette, noir. Elle résumait un peu cette partie du deuil ou, ne comportant plus aucune couleur joyeuse mais plutôt un mélange de tout ce qu'elle avait cru avoir mais qu'elle n'avait plus. C'était confus dans sa tête quand elle pensait à Aleister. Il lui avait tellement infligé de souffrance qu'elle ignorait pourquoi elle pouvait encore ressentir des sentiments pour lui. C'était peut-être pour cette raison qu'elle avait gardé son nom mais aussi la maison dans laquelle leur vie de couple avait construit et peu à peu, avait fini par mourir.

Surtout par la force des choses. Emilie ne pouvait plus supporter son côté volage effronté, dans le seul but de la blesser et d'en rire dès que l'occasion se présentait. Elle se souviendrait toute sa vie le moment où elle s'était faite agressée par l'une de ses conquêtes et au lieu de la défendre, il avait ri et l'avait embrassé, comme pour l'encourager. C'en était trop et même si elle en souffrait encore, elle devait se convaincre, encore et encore, qu'elle avait bien fait. Ce visage, qu'elle avait tant aimé, n'était plus ce qu'elle croyait être. Il était la raison de ses tremblements et de ses nombreux cauchemars. Il lui avait volé tellement d'année de sa vie et dévoré son désir de devenir mère, comme un démon, il l'avait possédé et détruite, ne laissant derrière qu'une coquille vide.

Sans s'en être rendue compte, Emilie se retrouvait devant chez lui. C'était simple, sur le communiqué du divorce, Aleister avait été obligé de noter sa nouvelle résidence. A de nombreuses reprises, elle s'était surprise de se rendre devant chez lui. Se demandant ce qu'il faisait, se demandant si cette fille venait de quitter le nouveau lit de son ex, essayant même de deviner ce qu'était devenu sa nouvelle vie d'homme libre. Et puis, elle faisait demi-tour. La personne emprisonnée ce n'était pas lui, car il ne s'était jamais comporté comme lié à quelqu'un, la personne sous les barreaux, c'était elle. Et il ne s'était pas caché pour le lui faire comprendre. Inspirant fortement, hésitant à toquer et ressemblant à une folle qui faisait des aller et venu devant sa porte, elle avait fini par sonner à la porte. Emilie attendit quelques secondes et avant même d'avoir le temps de regretter et faire les choses autrement, elle fut pétrifiée.

L'ouverture de la porte provoqua un souffle d'air qui la fit reculer de quelques pas. L'air agressif d'Aleister ne la surprit pas, à croire qu'il avait sentit, derrière cette porte, que c'était elle derrière. Elle déglutit. Son regard clair se posa sur le visage de son ex-mari et elle se violenta mentalement pour sortir de son mutisme. Après une claque psychologique, elle se racla la gorge : « Je.. Je suis désolée, je te dérange ? Je... » Elle évita de regarder à l'intérieur dans l'horreur de voir une autre femme – encore – derrière lui, prête sortir les griffes alors qu'en petit agneau, Emilie aurait seulement baissée les yeux en attendant le prochain coup de griffe : « J'ai reçu du courrier pour toi. Je ne me suis dis que t'as dû oublier de faire des changements d'adresse... Alors.. » Bafouillant, elle s'appuya sur une jambe puis sur l'autre et un petit éclair lui rappela qu'elle les avait sur elle : « Hem.. les voilà. » Elle fouilla dans son sac fourre-tout et en plaçant ses cheveux derrière son oreille droite, elle vérifia que son bandeau était toujours à sa place puis, elle lui tendit la pochette noir.

Halloween
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