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Le réveil des dieux

Entendez-vous souffler ce vent norvégien, porteur d'un secret vieux de 3 000 ans ? Il contourne les géantes rocailleuses, défie les forêts de sapins et les eaux troublées, urgé de vous transmettre son témoignage... car aux frontières de Bergen, autrefois préservé dans des glaciers, le livre de La Völva a été ouvert. Les âmes des divinités et autres créatures nordiques prisonnières de ses pages peuvent dorénavant être relâchées sous le ciel, pour répondre à la promesse de l'inéluctable.

Le destin déploie sa main et vous dévoile son jeu, et quand vos yeux constatent votre défaite, vous comprenez enfin la vanité de votre combat.

Intrigue en cours — Le temps est bien choisi pour vous duper : Le destin vous punis d’avoir voulu vous en détourner, entendez-vous son rire moqueur ?... Sachez que jamais il ne vous laissera en paix.
NB — Forum inspiré de la mythologie nordique | divinités et créatures mythiques réincarnées. Nous sommes en automne 2020 ; rps ultérieurs à la date actuelle prohibés, mention "flashback" pour les rps antérieurs.
à l'honneur
les attendus
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Underneath the echoes • Cian Murray
Tamsin Khan
avatar
Humaine
ORBES : 523
misères : 63
Ven 20 Nov - 16:15
Underneath the echoes, buried in the shadows. There you were, drawn into your mystery. I was just beginning to see your ghost but you must know I'll be here waiting, hoping, praying that. This light will guide you home when you're feeling lost I'll leave my love hidden in the sun for when the darkness comes.





Les gazouillis prenaient une teneur bien plus forte entre les branches des arbres, qui pourtant étaient éloignés de quelques mètres. La roche était plus présente que les plantes, mais l'herbe était verte, l'eau très bleue, et le ciel ne portait aucune trace de pollution. Un feu avait été allumé près de la camionnette de Tamsin, qui buvait un thé chaud en admirant ce paysage qui attirait toute attention. Elle pouvait passer des heures à observer l'endroit, remarquant à chaque coup d'oeil un nouveau détail qui lui avait échappé la fois d'avant. Tout était si paisible, si doux, à la fois silencieux des parasites de la ville, et pourtant bruyant de tous ces cons que la nature pouvait produire. Il y avait de la vie ici, une vie chaleureuse et apaisante, qui rechargeait pleinement la batterie de l'ébéniste. D'ailleurs, la jeune femme avait posé un panneau solaire sur le toit de sa camionnette, rechargeant ses appareils électroniques par la même occasion. Ce matin, elle avait même pu utiliser sa douche solaire. Elle se serait bien plongée dans la rivière tant l'eau était claire et propre, mais elle savait qu'elle était glacée et n'avait pas envie de choper la crève.

Assise sur une chaise dépliante qu'elle avait posé par terre, Tamsin s'enfonça un peu plus dans le dossier. Elle serrait sa tasse de thé dans ses mains, et elle laissa légèrement retomber sa tête en arrière pour regarder le ciel au dessus d'elle. Quelques branches d'arbre s'incrustaient dans son champ de vision, et bientôt son attention fut happée par quelque chose d'étrange. Elle se redressa pour se tourner vers les bois, derrière, qui s'assombrissaient comme si un voil de noir et de blanc l'enveloppait. Mais il était à peine midi, la nuit était encore loin, et le ciel était d'un bleu incroyable. Elle fronça les sourcils, posa sa tasse dans l'herbe et se frotta légèrement les yeux avant de reposer le regard sur les bois. "Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel..." Elle se leva, un peu inquiète, et pendant une fraction de secondes elle hésita à juste remballer ses affaires et foutre le camp. Parce que ça commençait à bien faire, tous ces trucs de dingue qui lui arrivaient dans ce pays de fous. Mais bien trop curieuse, et en dépit du bon sens, Tamsin s'avança dans les bois.

On était loin de la foret sombre et effrayante qu'on pouvait trouver dans certaines régions. Ici on avait surtout à faire à de grands sapins froids, un peu écartés les uns des autres, mais qui couvraient les environs de sorte à ce que ce soit hyper simple de s'y perdre. Le point de repère principal de Tamsin, c'était la rivière qui faisait un certain bruit en s'écoulant. Guidée par ce son, elle s'autorisa à s'éloigner de sa camionnette, s'égarant dans les bois à la recherche du "début" de ce qui pouvait provoquer un assombrissement pareil. Dans sa tête, il était question d'un dérèglement écologique ou peut-être d'un enveloppement radioactif -mais dans ce cas elle était foutue- et le danger n'apparaissait ni immédiat, ni vraiment réel. Elle avançait en se demandant ce qu'elle allait trouver, mais pas en se disant "au secours, fuyons". Et pourtant, à mesure qu'elle avançait, l'environnement était de plus en plus sombre, de plus en plus noir, les fleurs avaient l'air séché, le bois était pourri, les feuilles mortes, c'était incompréhensible. A chaque pas qu'elle faisait, des branches ou des feuilles craquaient, les animaux avaient disparu. Et puis finalement, entre deux arbres gris, elle perçut deux silhouettes, en plein dans une conversation qui semblait animée. Voir pire qu'animée. En temps normal elle n'aurait pas spécialement été surprise, les affaires des uns et des autres ne la regardaient pas -quoi qu'elle était déjà intervenue dans des situations un poil dangereuses et qui ne la concernaient pas quand elle avait estimé qu'il fallait apporter une aide à des violences en public- mais là le cadre était quand même particulièrement anxiogène. Ses yeux se posèrent sur un homme, grand, imposant même, qui surplombait un pauvre gars couché par terre, tenu en respect par deux énormes chiens dont elle n'aurait su donner la race puisqu'elle n'y connaissait rien. Mais au delà d'une "simple" agression à laquelle on pouvait assister en temps normal dans la rue, il s'agissait là d'un contexte bien plus menaçant, bien plus violent. Elle posa la main sur la poche arrière de son pantalon, dans laquelle reposait son téléphone portable, et pendant quelques secondes elle se demanda si appeler la police à ce stade était une solution envisageable. Et puis le vent tourna, portant son odeur à travers les branches. 

Psyborg.
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