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Le réveil des dieux

Entendez-vous souffler ce vent norvégien, porteur d'un secret vieux de 3 000 ans ? Il contourne les géantes rocailleuses, défie les forêts de sapins et les eaux troublées, urgé de vous transmettre son témoignage... car aux frontières de Bergen, autrefois préservé dans des glaciers, le livre de La Völva a été ouvert. Les âmes des divinités et autres créatures nordiques prisonnières de ses pages peuvent dorénavant être relâchées sous le ciel, pour répondre à la promesse de l'inéluctable.

Le destin déploie sa main et vous dévoile son jeu, et quand vos yeux constatent votre défaite, vous comprenez enfin la vanité de votre combat.

Intrigue en cours — Le temps est bien choisi pour vous duper : Le destin vous punis d’avoir voulu vous en détourner, entendez-vous son rire moqueur ?... Sachez que jamais il ne vous laissera en paix.
NB — Forum inspiré de la mythologie nordique | divinités et créatures mythiques réincarnées. Nous sommes en automne 2020 ; rps ultérieurs à la date actuelle prohibés, mention "flashback" pour les rps antérieurs.
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Caleb Odegärd
Caleb Odegärd
Dragon
réincarnation de : Samaël, illustre dragon et commandant d'une grande armée.
LOCALISATION : Bergen
PROFESSION : Tueur à gage
ORBES : 1533
misères : 198
Sam 3 Oct - 0:24













I've got you brother




Il veut une vie qui ne s'effritera pas entre ses doigts. Une vraie âme qui ne négligera point sa véritable nature pour complaire à ses contemporains. Les Hommes tombent avec une facilité affligeante et il commençait à s’ennuyer. Bien qu’il passe son temps à forger ce nouveau corps, à le préparer à plus grand… il ne pouvait s’exempter d’une morosité qui frappait probablement toutes les créatures prisonnières d’une enveloppe charnelle. Assis à l’arrière du bus, ses céruléennes complètement absorbées par l’écran de son téléphone, Caleb analysait déjà sa nouvelle proie. Son passé, ou du moins le passé qui était lié à ce corps risquait de lui être fatal et de lui apporter bien des ennuis à l’avenir, il se devait d’arracher tout problème à la racine. Chaque lien, chaque affect était une faiblesse dont il ne pouvait se permettre le poids. Les photos défilaient sur son écran alors qu’il se remémorait des souvenirs qui n’étaient pas vraiment les siens. Le visage de cet homme aux traits longilignes et au regard fort l’emplissait d’une certaine nostalgie et d’un goût amer.

Il descend du bus à l’arrêt le plus proche de ta maison. Il lui faudrait être précis et s’assurer que personne ne déplore ta soudaine disparition. Cela n’allait pas être chose aisée, tu te faisais plutôt bien remarquer sur les réseaux. Il mordille sa lèvre inférieure et s’installe dans ta demeure, à l’abri des regards comme si l’endroit lui appartenait déjà. À l’heure qu’il était, tu devais encore être au travail… ou à batifoler avec l’une ou l’autre Jésabelle qui avait croisé ta route.

Les heures s’écoulent et il est tapis dans la pénombre de ton salon. Les pieds déposés sur la table et les yeux clos. Dans l’attente, latente et lancinante, de ton retour. Lorsqu’il entend la clé chatouiller la serrure, ses lèvres s’étire dans un sourire malicieux. Il attend que tu entres et que tu prennes tes aises, que tu allumes la lumière pour souffler avec un enthousiasme grandiloquent :

« - Cher frère ! Cela fait longtemps. J’ai deux nouvelles à t’annoncer. »

Il se redresse, ses pieds se déposent enfin sur le sol et il peine à désengourdir ses muscles. Il plisse les lèvres tout en tentant de réprimer l’exaltation qui le tenaillait et excitait son instinct. Il se rapproche sans même faire attention à l’aura que tu dégageais, ni même à l’expression que tu arborais.

« - Une mauvaise et une bonne. Je vais commencer par la mauvaise, faut toujours commencer par la mauvaise. » Il se rapproche d’un air dramatique et dépose délicatement sa main sur ton épaule. Niant sciemment l’effet que ce geste produisait en lui. Il mettait cela sur le compte des liens affectifs que Caleb portait à son ainé. Il se rapproche et son regard se plonge dans le tien, il souffle d’une voix rauque et alourdie par l’émotion tragique qu’il feignait avec brio : « - mère est morte. ». Ses iris semblaient teintées d’une réelle tristesse. L’émotion lui brûlant la rétine… très vite évincée par le retour à la réalité produit par sa nouvelle déclaration ; « - Mais la bonne… » Il rapproche son visage du tien et murmure, du bout de ses lèvres : « - C’est que tu vas bientôt la rejoindre. »

Et à ces mots, son corps entier est galvanisé par l’adrénaline lorsqu’il te porte le premier coup. Aucune arme, encore moins ses capacités ne sont sollicitées ici. Il voulait te battre dans les règles de l’art, pour faire honneur aux réminiscences que son corps conservait de votre relation… pour honorer une histoire qui n’était plus la vôtre. Parce qu’on n’obtient la gloire et le repos qu’en combattant et en mourant pour une cause. Il allait t’offrir ce privilège.

Hélios Odegärd
Hélios Odegärd
Dragon
crédits : Hellrider
réincarnation de : Dragon
LOCALISATION : Oslo
PROFESSION : Fabricant d'armes
ORBES : 166
misères : 20
Sam 3 Oct - 22:36
❝ My Brother, My Responsability ❞
Ft. @Caleb Odegärd



Cette vie n'était pas réellement intéressante à ses yeux, passer son temps à forger des armes, ça en devenait ennuyant a la longue. Naguini avait besoin de se battre, il adorait ça. Il voulait que le sang coule, pour cela il devait déjà s'habituer au corps de ce jeune Hélios. Quelle plaie celui-là... Comment allait-il combattre les dieux si il ne savait même pas se servir de ce corps? Il fallait s'y faire. Le dragon en lui savait pertinemment que ce corps adorait les combats aussi, heureusement d'ailleurs. Sinon ça serait réellement ennuyant. Naguini voulait ressentir l'excitation de tuer quelqu'un, mais devait rester calme en même temps. Ca en devenait très dur. Alors qu'il était occupé à confectionner une lame en fer, le jeune homme avait vu l'heure sur son téléphone. Il fit une grimace pour ensuite soupirer, la seule chose qu'il devait faire à présent, c'était rentrer chez lui. Faire comme si de rien n'était.

Les souvenirs du jeune Hélios était assez étrange, il était un peu l'enfant favoris, enfin prodige. Mais aussi c'était l'enfant brisé, pourquoi? Personne ne le savait. Peut-être brisé dû au fait qu'il ne pouvait pas aider son petit frère, Caleb? Hélios savait que Caleb était l'enfant maudit, un monstre. Mais Hélios n'avait pas cessé de croire en lui, un amour futile. Naguini se devait de tuer tous ses proches pour éviter qu'un quelconque souvenir ne lui fasse opposition. Alors qu'il s'avançait d'un pas nonchalant vers la voiture qui lui servait juste pour le travail, Naguini ouvrit la portière, refermant aussitot après être rentré. Il ne prit même pas la peine de mettre sa ceinture, mettant alors le contact pour démarrer cette foutue voiture. Pendant ce petit voyage en direction de chez lui, il était un peu dans ses pensées ayant tous les souvenirs de Hélios qui lui traversait. Une fois devant de sa demeure, le jeune homme arreta le contact en soupirant. Il inspira doucement, restant un petit moment dans la voiture. Les souvenirs du jeune homme le tourmentait. Naguini secouait sa tête comme pour reprendre ses esprits, il ouvrit la portière pour sortir de la voiture. Refermant la portière derrière lui, son regard se tournait vers sa maison. Il penchait sa tête sur le côté ayant un mauvais pressentiment. Naguini s'avançait vers la porte de sa maison, prenant les clés dans son sac. Il mis la clé dans la serrure de sa porte pour ensuite ouvrir la porte. Il s'apprêtait a refermer la porte, allumant la lampe pour ensuite sursauter a la vue de Caleb.

- Mon frère. Quelle surprise!

Il te regardait te redresser, fronçant les sourcils a tes moindres faits et gestes. Il remarquait alors ton aura, cela prouvait alors que ce n'était pas Caleb, et ton comportement changeait également, ça lui était étrangement familier. A l'écoute de tes paroles, le jeune homme se crispait légèrement restant alors méfiant. Deux nouvelles? Ca allait probablement faire deux mauvais nouvelles pour lui, et une bonne nouvelle pour toi. Ressentant alors ta main sur son épaule, sa respiration s'accélérait, son coeur se mit à battre à tous rompre dans sa cage thoracique et ses poings se resserrent presque immédiatement. Lorsque tu avouais que mère était morte, il n'avait pas l'air surpris, mais faisait tous comme. Il inspira longuement avant de comprendre ta dernière phrase, ce qui signifiait que tu allais probablement le tuer. A cette déclaration, il ne put s'empecher de sourire en coin. Enfin quelque chose d'intéressant. Ton visage proche du sien. Mais fut surpris du premier coup, il émet un léger gémissement de douleur. Il se massait la machoire sous la douleur avant de dodeliner de la tête. Il émit alors un léger rire assez sadique, tandis qu'il vint a porter le deuxième coup. Un uppercut bien placé, le jeune homme se rapprochait instinctivement vers toi avant de sourire en coin :

- Et tu crois pouvoir me battre, petit frère?

Il inspira longuement avant de venir a nouveau poser un coup sur ta machoire, tout en penchant sa tête sur le coté.

- Alors, on abandonne déjà?



@Hell Rider



Caleb Odegärd
Caleb Odegärd
Dragon
réincarnation de : Samaël, illustre dragon et commandant d'une grande armée.
LOCALISATION : Bergen
PROFESSION : Tueur à gage
ORBES : 1533
misères : 198
Sam 3 Oct - 23:41













I've got you brother




Ses céruléennes se plongent dans les tiennes et un maigre sourire arpente les courbes sinueuses de son visage tuméfié. Le coup que tu venais de lui porter, loin de l’humilier et de le courroucer… exaltait ses sens. Il entrouvre les lèvres et passe sa langue sur l’inférieure, sa main venant très lentement caresser l’endroit douloureux de sa mâchoire. Il ne peut réprimer un léger rire d’écorcher ses cordes vocales et d’épouser le silence nouveau de la pièce. La tension était palpable, malgré son expression. Il se délectait déjà de la pression qu’il imposait par son seul silence et l’apathie momentanée de ses gestes.

« - Content de voir qu’il te reste quelques réflexes. » Souffla-t-il donnant l’illusion de réellement avoir vécu les souvenirs qui l’assaillaient à présent. Il évite le second coup porté et, par réflexe te lance un crochet du droit finement calculé. Ses phalanges craquent presque lorsqu’elles épousent et écrasent ta pommette gauche. Il peut sentir l’éclat de ta peau se briser sous la puissance du coup et voir le sang couler d’une légère entaille.

Il hausse les sourcils et d’un coup de main presque instantané, attrape ton col et te balance de l’autre côté de la pièce. Son agilité soudainement réveillée, il s’avance et saute par-dessus le fauteuil pour t’asséner le coup suivant. Mais il se ravise. Son regard se perd momentanément sur une ombre qu’il voit passé, illusion perfide de son esprit qui refuse d’enterrer un pan de vie qu’il n’avait même pas réellement vécu. Il sent son corps se crisper sous l’assaut violent d’émotions contraires et grogne de frustration. Debout face à toi, il te contemplait pourtant avec tout le mépris que lui inspirait ta seule condition.

« - Petit frère ? » Il serre les mâchoires, comme si le vécu de l’humain parvenait à prendre le dessus sur la volonté du célèbre dragon. « - PETIT FRERE » répétait-il, d’un ton beaucoup plus hargneux. Il s’avance et attrape ton haut pour te redresser et te pousser violemment contre le mur. Le son délectable que ton corps produit au contact du mur ne suffit pas à apaiser son courroux. Il te désigne de son index et éructe alors, bien moins maître de lui-même.

« - Qui appelles-tu petit frère alors que tu n’as fait que fuir toute ta vie comme le lâche que tu étais. Hm ? »

Il hausse les sourcils. Il émet finalement un rire, railleur presque un petit souffle qui pouffe et n’atteint jamais le réel son qu’il convoite. Il humecte ses lèvres et regarde à gauche et à droite, son sourire s’élargissant alors qu’il réprimait progressivement l’hilarité qui le prenait.

« - Tu ne peux guère prétendre à un titre que tu n’honores pas. » Il se rapproche et son visage est proche du tien. Tu pouvais respirer toute la haine qui le tenaillait dans son simple souffle. Filet d’air qui offrait une caresse d’amertume à ton visage. Il confondait peut-être son propre frère avec celui de Caleb, les deux histoires lui semblait similaires… même si tu n’avais pas eu l’audace de le trahir, ce sentiment était si profondément ancré qu’il ne pouvait s’en défaire.

Il écumait littéralement de rage et peinait à contrôler l'élan destructeur qui s'emparait peu à peu de son esprit. Ses céruléennes te toisaient avec une telle véhémence, que le terne de sa couleur virait à l'acier.

Hélios Odegärd
Hélios Odegärd
Dragon
crédits : Hellrider
réincarnation de : Dragon
LOCALISATION : Oslo
PROFESSION : Fabricant d'armes
ORBES : 166
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Mar 6 Oct - 22:10
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Ft. @Caleb Odegärd


Le coup était partit tous seul, et puis... Tu avais engagé le premier coup. Hélios devait bien se défendre. Tous ça venait limite de l'exciter, non pas dans ce sens la, mais dans le sens qu'il adorait les combats. Et que tous ses sens étaient désormais réveiller. Il avait analyser le moindre de tes faits et gestes, remarquant même lorsque tu te touchais la machoire. La tension était bien présente dans cette pièce qu'est la maison de Hélios. Naguini ne put s'empecher de sourire face à tes paroles, effectivement il semblait avoir garder sa force...  Il avait l'impression d'avoir déjà vécu ce moment, pourtant ce n'était pas Naguini qui avait vécu ça mais bien Hélios.  Autrefois, le jeune Hélios s'entrainait beaucoup avec son petit frère, d'ou le fait que Naguini avait attraper les réflex de ce jeune homme. Mais en plus des réflex du dragon, ça faisait plutot un bon combat.

Hélios allait porter le deuxième coup, mais tu l'avais évité ce qui lui valu un crochet du droit, il gémit alors de douleur sous la pression que ton poing infligeait lorsqu'il atteignait sa pommette gauche. Tes doigts avaient même craqué sous la pression de ton coup. Hélios n'eut pas le temps de voir tous ce qu'il se passait, mais tout allait beaucoup trop vite, le sang  s'écoulait de ses lippes du au choc de ton coup, tandis qu'il sentit tes mains attraper son col, il bascula au dessus du canapé dû au fait que tu venais de le balancer au dessus. Une fois au sol, il avait vu que tu t'étais ravisé. Mais lui se releva instantanément pour ensuite t'attraper par le col avant de t'entendre répéter ce fameux "Petit frère?".

Au moment ou il entendait ta répétition, un frisson parcourait son échine. Le corps de Hélios refusait d'attaquer Caleb, c'était comme si Naguini avait vécu tous ses souvenirs. Et ça en devenait horrible, pourquoi ce corps refusait d'écouter le jeune dragon? Il en grognait légèrement. Il fut paralysé comme par la peur, mais Naguini lui voulait attaquer. Pourquoi diable ce corps refusait-il de se bouger de là? Hélios fut surpris de se retrouver rapidement contre le mur, son dos claquait alors assez violemment. Ce qui lui valu a nouveau un gémissement de douleur. Il se mordit la lèvre avant de fronçer les sourcils face a ton discours. Fuir? Naguini ne connaissait pas ce mot. Tu semblais le confondre. Et d'après le souvenir de cet Hélios, il n'avait jamais fuit non plus. Ton rire ne semblait lui faire aucun effet à présent, plus tu parlais... Plus le regard d'Hélios s'assombrissait. Ton visage semblait s'approcher du sien ce qui le fit sourire, malgré le sang qui coulait encore de ses dents. Comment pouvais-tu posséder une telle haine ? Mais... Si ce n'était pas Hélios qui avait fuit toute sa vie. Cela voulait dire que quelqu'un d'autres était dans le corps de Caleb.

Le jeune Hélios te regardait droit dans les yeux, la haine prit la place. Il croyait entendre son père... La façon dont tu prononçais ses mots... Il serrait les poings, tandis que son envie de meurtre repris le dessus. Hélios te mit un coup de tête afin de te faire relacher ton emprise, pour ensuite te mettre au sol. Les parents de Hélios avait toujours aimé leur premier fils, mais Naguini avait toujours été l'enfant maudit qui n'avait jamais reçu d'amour de la part de celui-ci, d'ou le fait qu'il devenait méchant avec toi, tu avais la même façon de parler que son père. Il en déglutissait, une fois que tu étais au sol, il finit par attraper ton col et commencer a te secouer à plusieurs reprises pour que ta tête cogne contre le sol. Il pestiférait entre ses dents, tandis que le sang d'Hélios coulait sur toi.

- Comment oses-tu me parler comme ça?! TU N'ES QU'UN TRAITRE A TON SANG. UNE HONTE. UN MONSTRE.




@Hell Rider



Caleb Odegärd
Caleb Odegärd
Dragon
réincarnation de : Samaël, illustre dragon et commandant d'une grande armée.
LOCALISATION : Bergen
PROFESSION : Tueur à gage
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misères : 198
Mar 6 Oct - 22:32













I've got you brother




Ô le terrible souvenir d’une enfance trop longtemps empoisonnée par le vétuste chagrin d’une famille brisée. Il pouvait en voir l’éclat dans tes yeux, portant écho dans les siens. Son souffle est saccadé par l’effort, mais il se refuse à utiliser ses capacités pour te vaincre, et cela même si tu parvenais à prendre le dessus. Son corps bascule en arrière à ton coup de tête, il sent le cartilage de son nez éclater sous la pression et porte instantanément sa main vers l’origine de sa douleur passagère. L’adrénaline ne lui permettait pas de ressentir pleinement l’effet dévastateur de ce qu’il subissait, mais galvanisait assez ses sens pour ne pas courber l’échine face à tes coups et au semblant de puissance qui émanait de toi. Tu n’étais rien, rien qu’un tas de chair et d’os qu’il devait anéantir pour pouvoir avancer. Et il allait te le faire comprendre.

Son dos épouse le sol avec violence alors qu’il redresse ses avant-bras par réflexe pour éviter tes coups. Il laisse ta colère s’éprendre de ton corps et empoisonner tes gestes, le fiel corrompre ta lucidité et te rendre complètement aveugle. Il serre les dents, encore quelques secondes, juste quelques secondes à tenir et il pourrait enfin prendre le dessus et t’asséner le coup de grâce. La douleur lancinante dans son nez lui rappelait quel corps était le sien à présent et il ruminait la faiblesse des Hommes. Ta voix se brisait dans le silence de la pièce, martelé par tes coups, il sentait l’odeur pestilentielle de l’humidité mêlé à ta transpiration et au sang qui ne cessait de s’échapper d’entre tes lèvres à chaque cri que tu daignais pousser.

« - Oh, la ferme. » Persifla-t-il, le sang bouillonnant d’une rage contenue. Il serre les mâchoires, tes paroles étaient bien trop aiguisées, beaucoup trop proche de la vérité. Il attrape violemment tes poignets qu’il serre avec hargne, son expression déformée par la colère il hurle à l’unisson, reléguant ta voix au rang de babillage :

« - Comment oses-tu simplement parler de traitrise alors que tu te complais dans ce taudis, à exercer un métier inutile alors que moi… » Il te fout un coup de tête, te rendant le tien avec violence pour retourner la situation et se mettre à califourchon au-dessus de toi. Il devait faire attention, parler en tant que Caleb, puiser sa colère dans sa vie, dans sa haine et sa déception envers son frère Hélios, et non envers le sien à lui. « - J’ai dû subir les affres de cette époque, l’hérésie de tout un village qui me vouait tantôt un culte tantôt un mépris insatiable. »

Il sourit, ses dents n’étaient pas abîmées, mais du sang les maculait. Aller savoir d’où il provenait. Sa voix est rocailleuse, tellement rouillée après l’expression d’une émotion vivace… mais point par la haine qu’il contenait et qu’il ne souhaitait pas libérer aujourd’hui. Parfois, il aimerait ne pas détenir toute cette colère en lui, son père lui disait que c’était ce qui le rendait spécial… et que sans elle, il ne serait rien. Et maintenant qu’il obtenait la chance de refaire sa vie, il atterrissait dans le corps meurtri d’un homme à la vie similaire à la sienne. Comme s’il était voué à subir éternellement les mêmes maux, les mêmes sévices.

À ces réflexions, sa bile remontait le long de sa gorge mais n’implosa pas. au contraire, sa rage sourde s’éteignit lentement. Il reprit le contrôle sur sa raison et fixait ton visage tuméfié, haussant les sourcils avec un intérêt renouvelé. Il s’apercevait seulement maintenant que ton aura n’avait rien d’humain et qu’il en connaissait les effluves. Il fronce les sourcils et serre les mâchoires, ses céruléennes s’assombrissant et prenant peu à peu une teinte d’acier ;

« - Un Dragon ? » Surpris… il ne se laisse pourtant pas déstabiliser et se retire de toi pour finalement s’avachir sur le sol à tes côtés. Le regard se perdant sur le plafond vétuste de ta propriété. Un rire douloureux lui est arraché alors que sa cage thoracique gémit sous l’effort qui lui avait été demandé.

« - Le destin a un drôle sens de l’humour. »

Hélios Odegärd
Hélios Odegärd
Dragon
crédits : Hellrider
réincarnation de : Dragon
LOCALISATION : Oslo
PROFESSION : Fabricant d'armes
ORBES : 166
misères : 20
Jeu 8 Oct - 0:48
RP PERDU.
Caleb Odegärd
Caleb Odegärd
Dragon
réincarnation de : Samaël, illustre dragon et commandant d'une grande armée.
LOCALISATION : Bergen
PROFESSION : Tueur à gage
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Sam 10 Oct - 23:26













I've got you brother




Et les émois d’une âme enragée s’étaient éteints sous une voûte étoilée. Un sourire amer écorchait ses lèvres douloureuses alors qu’il se demandait pourquoi ses muscles geignaient d’avoir été si inutilement sollicités. Il serre les mâchoires, plissant ses lèvres pour trouver dans ce simple geste, la force de se relever. Hélas, l’énergie et la motivation avaient finalement quitté son corps plus que son esprit. Ses céruléennes se perdaient sur le plafond et il écoutait distraitement ce que tu avais à dire. Les relents de ton parfum lui indiquaient que vous vous étiez déjà croisés dans sa première vie, mais qui étais-tu réellement ? Devait-il simplement prendre le risque de te garder en vie ?

Il cligne très lentement des paupières alors que ta silhouette se dessinait dans son champ de vision. Tu lui inspirais quelques sentiments contraires. Son corps portait les réminiscences d’une relation dont il n’aurait jamais le contrôle… son esprit, lui, portait en lui l’écho d’une rage qui secouait tes propres entrailles. Il esquisse un sourire mauvais et dans un signe de paix momentanée, accepte ta main pour se relever. Il se redresse alors et pousse un soupir, sa voix ne lui offrant guère l’aumône de quelques paroles arrachées à l’instant. Il se dépoussière, entreprise vaine vu l’état de ses vêtements et de sa belle gueule.

« - Surprise ? » Railla-t-il simplement à l’entente de tes mots. Comme si lui s’y était attendu. Il plisse le nez et tourne son regard vers la porte d’entrée, il plisse alors les yeux et sollicite ces derniers pour percevoir la chaleur corporelle de la voisine à travers les murs fins de ta maison.

« - T’es sérieux ? » Murmurait-il tout en désignant la porte de sa main avec un air désabusé. « - Tu prends une vieille en voisine ? Genre, le stéréotype même de la commère ? ». Hélas, ce constat n’allait pas être seul instrument de son affliction. Tu venais d’offrir à la vieille une excuse bidon…

Il se rapproche de toi et de sa main droite vient frapper violemment l’arrière de ta tête, les dents serrées. Comme un frère le ferait pour reprendre son frère lorsqu’il gaffe ou se permet d’injurier son sang. Il lève les yeux au ciel et bouge la tête lentement pour faire craquer ses cervicales. Il s’avance alors d’une démarche féline et tout ce qu’il y a de plus sauvage jusqu’à la cuisine pour attraper un essui et le déposer sur son nez. Ses pas le mènent alors jusqu’à la porte. Il te fait un signe autoritaire pour t’inciter à aller te débarbouiller et te changer et ouvre très légèrement la porte pour sourire à l’ainée qui patientait.

« - Bonsoir, désolé pour le bruit. Comme vous l’a dit mon frère, je viens seulement de revenir… »

Il tamponne son nez et fixe la serviette quelque peu avant de grimacer. « - Je suis sujet à des crises épileptiques… J’aurais dû prévoir que retrouver mon frère après tant d’années de séparation aurait cet effet sur moi. Je suis navré de vous avoir dérangé. » Il étouffait l’ironie de sa voix, qui tremblait sous la colère sourde qu’il te vouait à l’instant même. Il plongeait alors ses céruléennes dans les prunelles sans vie de la patriarche, quand il fut interrompu par une voix rocailleuse et légèrement plus autoritaire.

« - Minerva, que fais-tu ? Ne parle pas avec ces idiots. Ils n’ont pas l’amabilité de nous porter le respect que l’on mérite… alors nous n’auront pas à leur en offrir en retour. La police se chargera du reste. »

Son sang ne fit qu’un tour. Il soupire et incline son visage… si tu n’avais pas été présent, peut-être aurait-il laissé libre court à sa colère et aurait massacré ces deux personnes séniles… puis s’en serait voulu. Parce qu’il n’y avait jamais aucun honneur à tuer pour soi et sans raison.

« - Veuillez accepter mes excuses monsieur, je ne sais comment mon frère vous traitais avant mon arrivée. Mais tout changera. Je ne peux souffrir d’une visite des autorités alors que ma crise m’a bien amoché et qu’ils ne seraient pas enclins à me croire sur parole. »

Le vieux le fixait d’un œil suspicieux et vitreux. Le voile de la vie s’était déjà déposé sur ses rétines pour ne plus lui laisser entrevoir que la fin inéluctable qui l’attendait. Il se rapproche et d’un geste autoritaire et déplacé, attrape la main de Caleb et la baisse violemment pour fixer sa blessure. Il marmonne quelque chose dans sa barbe et s’éclipse avant de revenir avec une trousse de secours.

« - Non… mais. Votre frère ne connait-il pas les gestes appropriés pour vos crises ? »


Hélios Odegärd
Hélios Odegärd
Dragon
crédits : Hellrider
réincarnation de : Dragon
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Mer 14 Oct - 22:48
❝ My Brother, My Responsability ❞
Ft. @Caleb Odegärd


Pourquoi user de ses forces face à un dragon? Car oui, grace a ton aura... Il avait pu constater que tu n'étais pas un simple humain. Mais en plus, tu lui semblais plus que familier, ce qui lui fit tilter que tu n'étais pas son ennemi. Le sang avait coulé, et généralement, dans la culture de la famille de Naguini, leur fameuse citation préféré était : "Le sang doit être vengé par le sang". Cette culture, il l'avait appris grace à son père, la seule chose qu'il avait bien fais dans sa vie.


Toutes ses forces l'avait abandonné, il en avait même souris lorsqu'il était au sol. Le sang qui s'écoulait toujours de ses lèvres le rendait assez... Bizarre. Pourquoi son corps avait-il cessé de l'écouter? Il avait compris pourquoi.. Parce que Hélios était le frère de ce Caleb. Mais aussi, il y avait le fait qu'il avait cette impression de te connaitre. C'était bizarre. Ton odeur lui avait donc bien indiquer que tu étais quelqu'un de proche. Mais étais-tu un allié ou ennemi? Se relevant par la suite, il t'avait tendu sa main pour t'aider a te relever mais surtout pour pouvoir ressentir un peu plus ton aura. Il se devait de savoir quel genre de créatures étais-tu, et si t'étais un dieu, il devrait mettre fin a tes jours. Mais au vu de ton aura, il enleva directement cette idée de sa tête.  Une fois redressé, il remarquait le sang qui avait coulé de ton nez ce qui le fit sourire. Il voulait évidemment te répondre mais l'apparition des voisins le coupait dans son élan, la seule excuse qu'il put utiliser était les retrouvailles de frère. Oui, il a paniqué. Il t'écoutait alors murmurer, se retenant de rire comme un idiot, on pouvait aperçevoir le sourire de Hélios du a cette situation. Il murmurait tout en se retenant de rire.


- J'ai paniqué, okay? Et je n'ai pas choisis mes voisins.


Il fit alors une grimace en sentant la paume de ta main frapper l'arrière de son crâne. Evidemment, il ne savait pas quoi dire d'autres comme excuse, mais sur le coup, il voulait juste se débarasser d'eux. A ton signe autoritaire, il leva les yeux au ciel en ralant. Il allait donc se débarbouiller, et changer ainsi de haut, pour se reprendre en main. Il regardait un moment le miroir en soufflant, pourquoi fallait-il que tous cela lui arrive à lui? Pourquoi avoir des voisins aussi chiant. Il n'y avait que la vieille femme qui était encore gentille, et lui apportait quelques fois des gateaux.

Du coté de Minerva, celle-ci remarquait un autre jeune homme qu'elle ne connaissait pas. Depuis quand Hélios avait un frère? Avait-il caché son identité pour éviter toutes reprises familiales? Au sujet des épileptiques, la vieille femme fit une mine assez bizarre, elle ne semblait pas dupe, mais s'inquiétait aussi pour Hélios qui ne se montrait pas forcément. Elle s'appretait à lui répondre mais la voix de son mari l'a fit sortir de son sujet. Elle se retournait délicatement pour sourire doucement.

- Norbert... Nous devrions les écouter.

Mais elle n'eut pas le temps de dire quoique ce soit, qu'elle écouta le jeune homme devant la porte. Elle affichait un léger sourire en disant :

- Oh monsieur Odegärd était très gentil avec moi !


Elle savait néanmoins que Hélios ne parlait pas beaucoup avec ses voisins, qu'il était très réticent a l'idée d'avoir des amis. Comme si toute la terre lui en voulait. Tu étais épileptique? Elle remarquait Hélios arriver avec un léger sourire, tandis qu'il fixait le vieux qui semblait très méfiant à l'idée de supporter les deux jeunes hommes. Hélios avait faillit réagir, étant derrière la porte mais se calmait. Il serrait les poings pour éviter de faire une connerie, il ne voulait pas tuer ses voisins. Aux paroles du vieil homme, il ouvrit alors la porte un peu plus pour montrer qu'il était bien présent. Un faux sourire nait sur son visage, tandis qu'il prit la parole :

- Excusez moi, je n'ai pas revu mon frère depuis maintenant 7 ans. J'en avais oublié qu'il était épileptique.

Il insistait bien sur le dernier mot, pour ensuite lancer un regard noir a Caleb, le jeune homme vint aussitot a s'approcher pour ensuite venir regarder ton nez de plus près. Il inspectait un peu, avant de regarder les deux personnes âgés.

- Entrez, je vous en prie ! Je vais chercher de quoi nettoyer tous ça.

Disait-il sur un ton ironique, lançant un dernier regard a Caleb pour lui dire de gérer tous ça. Il allait devoir trouver un moyen de leur retourner leur cerveau afin qu'ils n'appellent pas les forces de l'ordre.




@Hell Rider



Caleb Odegärd
Caleb Odegärd
Dragon
réincarnation de : Samaël, illustre dragon et commandant d'une grande armée.
LOCALISATION : Bergen
PROFESSION : Tueur à gage
ORBES : 1533
misères : 198
Jeu 15 Oct - 21:01













I've got you brother




Il n'est point d'art pour déchiffrer une âme sur un visage. Il lui semblait pourtant que les yeux vitreux de l’homme pouvaient percer la sienne. Ses céruléennes se plongeaient dans celles de son interlocuteur et il était étrangement attiré par la perspective d’être ainsi découvert. Imaginant d’avance l’éclat qui pourrait naître une ultime fois dans des yeux où la mort régnait déjà. Il esquisse un sourire, geignait lorsque l’homme bougea son nez pour analyser la profondeur de la plaie et feignait une douleur bien exagérée.

« - Apparemment non. »

Il hausse les sourcils et son sourire s’étire davantage, il pouvait sentir ton agacement et lorsque tu prends la parole, il peine à retenir un éclat de rire. Il mordille sa lèvre inférieure et racle sa gorge tout en baissant le regard, son index venant très lentement gratter son arcade sourcilière. Il pouffe lorsque tu insistes sur le mot « épileptique ». Il plisse les lèvres et redresse son regard, passant de Minerva au dénommé Norbert et ajoutant, dans un sarcasme enjoué et tout à fait juvénile :

« - Comme j’avais oublié à quel point il était con. »

Déclaration qu’il pensait, il ne lui fut donc guère difficile de convaincre les vieilles personnes de son honnêteté. Ils prendraient cela pour une spontanéité vulgaire qu’ils alléguaient déjà à votre génération et non à la leur. Qu’est-ce que les vieux devenaient aigris lorsque l’âge annihilait toute denrée de bonheur. La mort était-elle si médiocre ? Il n’était pas étonnant de perdre toute passion, lorsque la vie, monotone, s’écoulait et n’était jamais éprouvée par la violence des combats et le désir de vivre.

Il te suit du regard tout en se rapprochant du salon et en s’installant. Il te trouvait étrangement conciliant avec ces vieux. Étrangement compatissant et idiot aussi, incroyablement idiot. Il pince ses lèvres lorsqu’il sent un coton humide éponger sa plaie. Il tourne alors son regard fier vers celui du plus vieux qui s’attelait à nettoyer sa plaie avant de la désinfecter.

« - Vous ne me demandez pas comment je me suis fait cette blessure ? »

Les sourcils broussailleux de l’aîné se haussèrent sous la surprise, alors qu’il soufflait d’une voix ébranlée par l’âge : « - Vous ne me diriez pas la vérité. »

Un léger rire écorcha ses lèvres et sembla éroder ses cordes vocales, tant ce son cristallin lui fut arraché contre son gré. Cette spontanéité ne lui ressemblait pas et il s’en voulut immédiatement de faire preuve d’autant de négligence face à des humains qui n’avaient plus rien à perdre.

« - C’est Hélios qui m’a foutu un coup de tête. »

Le silence qui suivit sa déclaration eut le don de l’amuser. Le regard de Minerva s’était fait livide et elle trembla de stupeur alors qu’elle s’avançait pour examiner la blessure et clamer, d’une voix étonnamment forte : « - Hélios n’aurait pu faire montre d’une telle violence sans que vous ne l’ayez provoqué, jeune homme. »

Il écarquilla les yeux, ses iris se rétrécissaient et il porta sa main à son cœur pour feindre l’outrage qu’il devrait ressentir à cette déclaration. Mais son sourire démentait toute offense alors qu’il soufflait dans un demi-rire : « - C’est vrai. »

Nouvelle surprise de la plus vieille qui marmonnait déjà tout en se rapprochant de toi et en examinant ton faciès pour s’assurer que rien de grave ne t’était arrivé. Une mamie gâteaux, manquait plus que ça.

« - Aie ! » Gémit-il lorsque Norbert lui pinça le nez assez fortement pour couper le saignement et se venger d’un cynisme qu’il trouvait déplaisant. Pourtant ce geste ne fit qu’amplifier le sourire de l’ébène, qui bien malgré lui, trouva écho dans celui de l’ancêtre.

Hélios Odegärd
Hélios Odegärd
Dragon
crédits : Hellrider
réincarnation de : Dragon
LOCALISATION : Oslo
PROFESSION : Fabricant d'armes
ORBES : 166
misères : 20
Lun 26 Oct - 21:28
❝ My Brother, My Responsability ❞
Ft. @Caleb Odegärd


L'humour de Caleb semblait rappeler quelqu'un a Naguini. Qui aurait pu prendre possession du corps de Caleb? Qui en plus avait la meme aura que lui. Qui prouvait que tu étais un dragon.  Norbert semblait agacé dû au fait que Hélios ne semblait pas prendre la peine de soigner son petit frère.  Et a jauger tes réactions et celle de Hélios, suite à tes paroles il eut donc confirmation que Hélios ne prenait pas forcément soin de Caleb. Mais si il était blessé, c'était forcément pour quelque chose. Hélios ne frapperait pas sans raison. A tes paroles, Hélios te dévisageait alors longuement pour ensuite te faire une petite tape derrière le crane.

Pourquoi fallait-il que Caleb trouve une foutue solution ainsi? Tu allais devoir faire semblant d'être épileptique devant eux jusqu'a la fin. Et c'est ce qui agaçait Hélios au plus au point. Si tu continuais tes conneries, Hélios allait te frapper c'était sure. Il se mordait assez violemment la lèvre se retenant de t'en coller une. Ca se voyait au moment ou il serrait ses poings. Ton sarcasme ne l'amusait pas réellement, tu étais tellement énervant. Surtout que tu venais de dire qu'il était con. Il fit une grimaçe tout en secouant légèrement sa tête comme si sa conscience lui disait de ne pas frapper Caleb, pas maintenant voyons!  Hélios avait donc laissé les personnes âgées rentrer dans son appartement. Ayant pensé juste par la suite qu'il devait nettoyer le sang sur le sol, il se rua dans le couloir menant alors a sa chambre, prenant soin de nettoyer chaque gouttes de sang tout en écoutant les vieux parlé, tes paroles le surpris davantage quand tu avouas a Norbert qu'il t'avait foutu un coup de tête. Il te montrait son poing pour te montrer que t'allais reçevoir un coup dans la minute suivante si tu continuais tes conneries. Mais quand la vieille pris la parole, au même moment Norbert se retourna vers Hélios, il fit une fausse mine souriante, desserrant ses poings aussitot. Il fallait qu'il soit calme, mais avec Caleb dans les parages, ce n'était pas très simple. De sage paroles venant de Minerva redora l'éclat du sourire de Hélios. Et elle avait raison puisque Caleb avait engagé le premier coup, et celui-ci n'avait fait que se défendre.

Hélios s'approcha délicatement en écoutant tes paroles, tu venais d'avouer avoir agis avant la défense d'Hélios. Ton ironie le faisait clairement chier, pourquoi diable fallait-il que Caleb soit ainsi? Et merde, il en avait presque oublié que c'était un dragon. Cette situation était assez genante. Il fut surpris de voir Minerva s'approcher de lui pour le visualiser dans les moindres détails. Minerva.... C'était un peu comme sa grand-mère, il l'avait toujours considéré ainsi. Enfin Hélios, pas Naguini. Mais du au souvenir de ce forgeron, il put se construire une vie, ayant au moins quelques objectifs. Ce qui était sure, c'est qu'il n'avait point peur de la mort.

Hélios sursauta a ton gémissement de douleur avant de sourire comme un idiot, tel un enfant de 10 ans quand il se fout de la gueule de quelqu'un. Derrière Minerva, il mima des mots tout en te regardant d'un air fier de lui :

- Karma...

Avait dit Hélios avant de se diriger doucement dans la cuisine. Il préparait deux cafés, les amenant alors jusqu'à Minerva et Norbert. Il prit place au coté de son frère tout en se mordant la lèvre. La vieille femme dirigea son regard de Hélios a Caleb avant de sourire simplement, mais faussement.

- Que s'est-il passé pour que Hélios vienne à vous frapper?

Hélios dévisageait lentement Caleb avant de sourire doucement, montrant que sa lèvre était assez touché du a tes coups.

- Mon petit frère ici présent ne sait pas se tenir.

Il voyait que Norbert était suspicieux, qu'il se posait des questions. Se demandant pourquoi Caleb avait frappé Hélios en premier ? Hélios tournait son regard vers Caleb avant d'afficher un petit sourire.

- Caleb, il serait pas temps que tu ailles prendre une douche et au moins nettoyer ton sang. Tu vas dégueulasser mon appart.

Son air sérieux repris le dessus, tous comme son ton. Il avait haussé les épaules avant de se mordre la lèvre.




@Hell Rider



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